A quoi servent nos crises ?

A calmer nos peurs de l’inconnu, stimuler notre confiance dans la vie et approfondir notre relation à nous-même pour développer nos ressources intérieures.

L’hypnose thérapeutique peut nous aider à y parvenir.

Au fait, nos crises existent vraiment que dans la mesure où nous y résistons. Et elle durera aussi longtemps que nous nous accrocherons aux repères que nous avons perdu.

Le travail thérapeutique consiste à accompagner la personne dans cette ouverture et la capacité de remise en question.

C’est à la personne à découvrir au fil des séances que sa vie peut être perçue comme une belle aventure, dont les crises et les malheurs, autant que les espoirs et les réussites nous forcent à changer nos repères et à construire une nouvelle relation avec cet inconnu.

Lors de la crise il est important de comprendre à quoi nous nous accrochions.

Une fois que nous l’avons compris, nous pouvons analyser ce que la rupture a déséquilibré ou engendré.

Maintenant, identifions la compétence que nous n’avions pas auparavant et dont l’acquisition nous permettra de remonter plus haut qu’avant la crise et de gagner en confiance et en sérénité.

L’essentiel est de nous dire : « Si je suis dans cette situation, c’est qu’il me manquait quelque chose, et je vais l’obtenir pour mieux fonctionner maintenant qu’avant la crise. »

Tout cela malheureusement ne se fait pas sans résistance. Il est important de tenir compte du poids de nos croyances, souvent erronées, et de notre conditionnement.

Les nouvelles ressources que nous souhaitons acquérir sont souvent en contradiction avec nos anciennes croyances. Si nous voulons évoluer nous allons devoir jeter par dessus bord un bon nombre de certitudes.

Accepter la crise, accepter de souffrir

Notre société croit tellement aux bienfaits de la possession matérielle qu’elle se sent désarmée face aux émotions dont elle ne sait que faire.   Consoler devrait rester un acte humain et non thérapeutique. Mais comme on ne sait plus le faire les psychologues et psychiatres se retrouvent en première ligne.

Alors essayons au moins de faire en sorte que notre souffrance soit utile, qu’elle nous oblige à grandir pour la suite de notre existence.

Extrait du livre de Bertrand Piccard « Changer d’altitude »

 

« A l’intérieur de nous il y a un autre monde d’une richesse insoupçonnée »

Cultivons le goût de ces illuminations qui éclairent ces moments, comme pour nous donner un avant-goût de ce que devrait être notre état permanent »

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