Parce que les choses vont tellement vite dans le monde de l’entreprise, il est difficile de suivre plusieurs chemins au même moment. Ainsi, il faut abandonner certains choix. Le temps d’abandon est très court et souvent difficile à suivre. Le rythme de travail en général est très soutenu. Pour traiter le futur, le dirigeant est obligé d’abandonner les schémas du passé.

Je reviens d’un séminaire à La Roche sur Yon, animé par Eric Bardot. Eric est le concepteur et l’organisateur des formations HTSMA (Hypnose, Thérapie Stratégique et Mouvements Alternatifs). Pendant trois jours nous avons abordé tous les sujets qui touchent aux peurs anticipatoires pour proposer des solutions et techniques permettant à la personne d’aller mieux.

Peur légitime ou peur anticipatoire. Peut-on parler d’une disqualification de nos propres perceptions ?

Je vais tenter d’expliquer « les peurs anticipatoires » à travers ce que nos cadres et nos dirigeants vivent dans le monde de l’entreprise.

Parce que les choses vont tellement vite dans le monde de l’entreprise, il est difficile de suivre plusieurs chemins au même moment. Ainsi il faut abandonner certains choix. Le temps d’abandon est très court et souvent difficile à suivre. Le rythme de travail en général est très soutenu. Pour traiter le futur, le dirigeant est obligé d’abandonner les schémas du passé.

Souvent des comportements de panique s’expriment par des sensations corporelles.

Et pourtant l’enfant sait marcher quand il a compris qu’il peut se relever après être tombé et qu’il a compris que quelqu’un peut lui donner la main.

L’idée qu’une personne se fait du futur peut être la cause de peurs anticipatoires :

C’est le sentiment de très bien savoir que je dois changer quelque chose, pourtant j’ai le sentiment d’être enfermé dans une pièce sans savoir quoi faire.

C’est également le sentiment d’ouvrir la porte d’un ascenseur et de voir le vide qui me fait très peur.

C’est aussi ce sentiment de regarder en arrière et de se dire : Qu’est-ce qui m’attend ?

Toutes ces peurs indiquent que le changement a déjà commencé ; car le bonheur n’est pas une réalité mais le résultat d’une expérience.

Nous vivons dans une culture qui favorise :

  1. La performance de réussite
  2. L’individualisme
  3. L’évitement

Notre société condamne le désespoir et la tristesse.

La solution se trouve dans le problème et de nouvelles relations s’ouvrent, aux autres, au monde et à soi …

Aider les cadres et dirigeants à sortir du doute

Aidons nos dirigeants à traverser ces périodes de doute, pour qu’ils puissent eux-mêmes observer et comprendre ces phases de changement.

Quand une personne rentre dans une phase difficile, elle va de toute façon en sortir autrement. Plus rien ne sera comme avant. Ce n’est pas possible.

Il est important de faire comprendre à nos cadres et nos dirigeants qu’ils sont experts de leur vie et que nous les professionnels de l’accompagnement et les coaches d’entreprises sommes là pour les aider.

Quand le cœur se met à accélérer ou que la personne a des palpitations ou des angoisses, cela veut dire que le corps ne fait pas ce qu’il doit faire. Le corps se trouve tiraillé entre ses valeurs intrinsèques et celles qu’il désire admettre comme étant dans la norme.

Le cerveau fonctionne par rapport aux valeurs et aux croyances acquises depuis l’enfance et si les valeurs changent, cela provoque des dysfonctionnements.

Il y existe trois réactions possibles à ces disfonctionnements :

  1. Ceux qui sont dans l’évitement
  2. Ceux qui sont dans la maîtrise
  3. Ceux qui sont figé

La personne réagit ainsi dans la peur de détruire quelque chose de bien qui existait avant et parce qu’elle est dans l’incapacité de gérer ce mieux. 

Parfois la mémoire a besoin d’un modèle.

Quand la personne est dans le processus de changement, c’est la peur du « mieux » qui vient. Et si je m’engage dans le « mieux », c’est acquérir cette confiance dans la capacité d’agir.

Ici, « j’ai peur de » veut dire : « J’anticipe qu’il va se passer ça »

Parfois je fuis et je lutte pour contrôler la réaction de la peur.

L’individu se maîtrise pour éviter la détresse. Une dualité s ‘opère entre deux parties l’une qui évite et l’autre qui maîtrise. Le désir de réussite est tellement fort qu’il provoque un échec. Il est important de faire tout le travail de déconstruction pour que la personne comprenne son fonctionnement et puisse devenir son propre observateur.

La personne a peur de ce qu’elle imagine.

Mais les pensées qui nous viennent à l’esprit ne sont pas venues par hasard. Nous allons traiter le futur avec nos expériences passées. Et toutes les inhibitions de nos émotions provoquent notre « mal êtres » ou notre agressivité.

C’est là que toute la puissance du vécu mental entraîne l’agressivité.

Ils ne savaient pas que ce n’était pas possible, alors ils l’ont fait

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