La vie nous confronte parfois à des phases difficiles et pourtant,

nous arrivons à trouver en nous la force de nouveaux élans, l’énergie de revenir en scène.

Cette énergie se loge au creux de la poitrine.

Le cœur se dilate, on respire à la fois plus sereinement et plus largement. On a presque envie d’enlacer le monde. Une paix tranquille vient dénouer les tensions, desserrer les crispations.

Il s’agit d’accueillir ce qui vient, comme il vient, de jouer sa partition du mieux que l’on peut, même si l’on n’a pas écrit la symphonie.
Alors arrive le sentiment d’une vie plus abondante, plus pleine.
La vie s’embellit, on peut faire un paquet cadeau d’un petit rien, mettre de la beauté là où il n’y en a pas ou pas toujours.
Il y a toute une palette de couleur à apporter à la vie. Un petit rien peut tout changer.

On peut retrouver la saveur du bonheur tout en gardant la mémoire du chagrin traversé.

Être le maître de son destin, c’est être fièr(e) et conscient de sa singularité.
Qu’est-ce qui fait que je suis moi ? Mes gouts, mes idées propres, mes souvenirs que l’on ne m’enlèvera pas, mes chagrins, mes blessures, mes rêves.
Tout cet ensemble font de moi ce que je suis devenu(e).

Mais alors dans la vie, qu’est-ce qui nous perd ?

Le manque de reconnaissance, le sentiment de ne pas être aimé vraiment, jamais remercié, écouté, ou alors jamais à la hauteur.
Parfois, il y a des moments où l’on perd l’envie,
Ce ne sont pas les choses qui ont perdu leur goût, c’est nous qui n’avons plus goût aux choses.
Cultivons ce grain qui donne de la saveur aux choses et laissons tomber et acceptons ce que l’on ne pourra pas changer.

 

On ne peut pas exister sans se dire que l’on a quelque chose à accomplir sur terre.
Avançons, changeons, respirons. Ne remettons pas notre liberté à plus tard.

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