Consultante en formation et spécialisée dans l’accompagnement individuel et la psychologie du travail, je me suis posée la question suivante : Pourquoi certains collaborateurs ont-ils du mal à communiquer ?

Une personne qui est pris par les émotions est en difficulté, d’abord parce que la communication avec elle-même s’est rompue et ensuite parce que la communication avec les autres est devenu impossible.

Les parties d’elle-même, qu’on qualifie inconscient ou refusée par la conscience subissent un blocage.

La façon dont elle s’exprime à autrui est sujette à des distorsions et de ce fait souffre intérieurement, ainsi que ses relations interpersonnelles.

La plus grande barrière qui s’oppose à une communication mutuelle interpersonnelle est notre tendance toute naturelle à juger, à évaluer, à approuver, ou désapprouver le dire de l’autre personne.

Ainsi, plus nos sentiments sont forts, plus il est probable qu’il n’y aura pas d’échanges réels dans la communication.

Il y aura juste deux idées, deux sentiments, deux jugements qui ne se rejoignent pas, car chacun émettait un jugement et faisait une évaluation d’après son propre cadre de référence.

Cette tendance à juger peut-être évitée lorsque nous écoutons avec compréhension. Cela veut dire, percevoir l’idée et le point de vue de l’autre personne.

C’est l’agent le plus puissant que je connaisse pour améliorer ses relations et sa communication avec autrui. Etre capable de voir le point de vue de l’autre.

Comprendre l’autre c’est prendre le risque de changer

Si vous comprenez réellement une autre personne de cette façon, si vous êtes disposé à rentrer dans son univers et à percevoir sous quel jour la vie lui apparaît, sans apporter de jugement de valeur, vous courez le risque d’être changé vous-même. Vous risquez de voir les choses de la même manière que la personne et de vous trouver influencé dans vos attitudes et votre personnalité.

La plupart d’entre nous reculent effrayés devant ce danger et donc nous trouvons forcés de juger.

Mais il y a un second obstacle. C’est justement lorsque les émotions sont les plus fortes qu’il est le plus difficile d’assimiler le cadre de référence de l’autre personne.

Une tierce personne qui est capable de mettre en veilleuse ses propres sentiments et ses propres jugements de valeurs peut beaucoup aider et c’est ce que je fais en accompagnement individuel.

Un dernier obstacle que j’aimerais également développer dans cet article est « la défensive ».
Quand nous sommes sur la défensive nous avons beaucoup de mal à communiquer.

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