pourcentage de probleme d'adaptation des expatriés

75 % des incompréhensions vécues par les expatriés sont dues à une mauvaise préparation ? Venir travailler en France lorsqu’on est américain, chinois ou norvégien, cela se prépare et pas qu’un peu.

Cela me fait penser à Matthew…

La première fois que j’ai rencontré cet ingénieur aéronautique américain débarqué de Chine, il m’a dit :

« I was given a nice office but I don’t feel well.

I don’t know anyone, I don’t speak French.

I don’t understand French culture. »

Chargé de former les équipes chinoises de la société américaine dont il dépend, Matthew choisit de venir travailler à Vannes après le rachat de sa société par une entreprise de la région. Sa femme, rencontrée en Chine, doit rapidement le rejoindre, mais six mois après… elle est toujours bloquée dans l’Empire Céleste à cause d’un problème de visa.

Résultat des courses : Matthew se retrouve seul et isolé dans une grande maison de campagne qu’il a achetée pour démarrer sa nouvelle vie et assouvir sa passion pour le jardin.

Ailleurs, le ciel est toujours plus bleu ? Pas pour lui.

photo article ouest france lecons d'un burnoutSa vie sociale se limite à la boulangerie du coin et à la chope de bière qu’il s’octroie quotidiennement au bistrot pour se détendre après sa journée de travail. Au bureau, ce n’est pas mieux. Ses collègues lui parlent peu, la façon de travailler en France le laisse complètement perplexe. Il se sent aussi dépaysé et démuni que s’il devait partager le quotidien d’une tribu amazonienne.

C’est une situation malheureusement fréquente : les expatriés ne se rendent pas toujours compte de la réalité sur place… Et ils déchantent.

Inquiet pour son collaborateur, le patron de Matthew m’a contactée pour résoudre le problème.

 

Objectif de la première séance de coaching : poser sa valise et vider son sac.

A la fin de ce premier échange, Matthew me confie :

« I’m so excited to meet someone who finally speaks my language.

I feel understood and I can finally confide. »

 

Objectif de la séance suivante : faire comprendre à Matthew que, s’il a des difficultés à s’intégrer en France, ce n’est pas de sa faute. C’est avant tout une question de différence culturelle.

« If only they had explained all this to me before,

if they had given me the keys to understand French culture…»

J’ai suivi Matthew au rythme d’un rendez-vous tous les quinze jours. Au bout d’une dizaine de séances, son patron m’a rappelée :

« Je ne reconnais plus Matthew. Il n’est plus le même.

Maintenant, il fait même des blagues sur les Français avec ses collègues. C’est incroyable ! ».

Et vous, comment se passent l’intégration de vos expatriés ?

Si vous avez accueilli un Matthew dans votre équipe, prenez les devants et découvrez comment se déroulent mes accompagnements.

 

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