Le manager  et le dirigeant viennent avec une demande de coaching, car ils sont en souffrance : ils se sentent prisonnier de leur propre histoire, des autres, de la peur ou de la douleur. J’ai fait le lien avec un extrait du livre « Vivre pleinement l’instant » aux éditions Eyrolles

 

Parfois en entreprise certaines personnes sont prisonnières de leur propre histoire

La mémoire affective conserve les sensations négatives des événements traumatisants vécus tout au long de leur histoire.

Cette histoire, souvent incomprise par le dirigeant ou le manager lui-même, a été interprétée et parfois utilisée à des fins d’éducation ou d’autorité.   Certaines idées et conceptions nous ont été imposées.

Nos sensations ont été niées : « mais non, tu n’as pas peur, il n’y a rien ici », « mais non, tu n’as pas mal, tu n’es plus un bébé ». De même, notre corps porte la marque de ces traumatismes (c’est la mémoire du corps).

Tous les vécus traumatisants de la petite enfance créent des conditionnements qui deviennent par la suite sources de conflits avec des collègues ou des collaborateurs et source d’angoisse, de maladie.  

Parfois en entreprise certaines personnes sont prisonnières des autres

Les difficultés sont parfois aggravées par le fait que nous vivons en société.  Bien souvent, l’autre a une position d’autorité, de pouvoir ou d’indifférence.  Parfois privés de notre liberté d’être, de notre désir, nous nous sentons enfermés dans des contraintes.

Nous hésitons alors entre le désir de nous satisfaire et celui de faire plaisir à l’autre.   Il ne nous reste que le compromis, solution intermédiaire qui ne résout rien, mais permet comme disent certains dirigeants ou managers de « tenir le coup ».  

Parfois en entreprise certaines personnes sont prisonnières de la peur

La crainte est une autre prison que nous connaissons tous. Elle peut porter sur différents éléments, nous pouvons ainsi avoir peur : • de ne pas être capable, ne pas être à la hauteur ;

• du monde, du jugement de l’autre ;

• de perdre, de manquer, de mourir.

Cela peut nous entraîner soit dans une course éperdue à la consommation, aux divertissements, soit au contraire dans l’immobilisme.  

Parfois en entreprise certaines personnes sont prisonnières de la douleur

Il y a encore peu de temps, la douleur physique n’était entendue que comme le signe d’un désordre biologique. À ce jour, la problématique de la douleur est considérée dans son intrication entre le corps et l’esprit, elle est devenue un symptôme à part entière. La douleur envahit tout l’organisme, elle modifie l’attitude d’ensemble de celui qui la vit et transforme sa manière d’être face au monde, entraînant violence, stress, désorganisation…

Trois sortes de douleur peuvent être différenciées :

  • la douleur vitale, protectrice, qui constitue un signal d’alarme ;
  • la douleur réparatrice, qui accompagne un processus de guérison après une lésion, un traumatisme ;
  • la douleur chronique, qui peut être considérée comme une véritable maladie en soi en raison de ses manifestations physiques, psychologiques, comportementales et sociales.

La mise au repos du corps entraîne une mise au repos du cerveau.

La relaxation permet donc d’apaiser l’émotion qui permet l’analyse juste des événements.

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